Tzohnaka, les ailes d’obsidienne

Tzohnaka, les ailes d’obsidienne

Race:

Aztlane, peuple humain rattaché au panthéon des dieux aztèques.

Description physique et morale:

Tzohnaka vient d’avoir 20 ans, mesure 1m70 et pèse environs 58 kilos, sa silhouette est très élancée. Ses long cheveux brun descendent jusqu’en bas de son dos et ses yeux clairs lui donne un air mystérieux. Chez son peuple, les enfants naissent avec une marque divine, un dessin, ou un symbole qui restera marqué à vie et qui déterminera leur dieu-nommé. Le cas de Tzohnaka est plutôt rare car elle possède deux marques : une marque rouge qui lui barre les yeux et qui la lie à la déesse Itzpa et un cercle noir sous le nombril, la liant au dieu Tezca. C’est une très bonne chasseuse, elle est endurante, discrète, et ses mains sont d’une grande précision à force de poser des pièges. C’est une jeune fille plutôt timide mais qui aime avoir de la compagnie. Pourtant, dans son monde où le danger est omniprésent, elle sait bien que s’attacher à une personne qui risque de disparaitre n’amène que de la tristesse. C’est pourquoi elle reste distante et évite de se faire des amis trop proches. Son plat préféré est la truite grillée ! Elle aime beaucoup le poisson et arrive à les attraper à la main (activité pourtant réservée aux garçons, les filles devaient rester à la maison et apprendre à tisser … youpi …)

Objets spéciaux non rattachée aux pouvoirs:

Elle possède Ixquac, un couteau d’obsidienne de sacrifice qu’elle est allée voler au temple après qu’une de ses sœurs se soit faite exécuter lors d’un sacrifice de groupe.

Types de pouvoirs détaillés :

Bénédiction d’Itzpa et Tezca, l’un lui a offert son Nahual, une transformation pour le moment inconnu, et l’autre lui confère des caractéristiques de chauve-souris, telle qu’une ouï surdéveloppée, un cri ultra-aigüe pouvant facilement percer les tympans, un talent de déplacement rapide basé sur les ultra-sons et une indifférence face au vide et à l’altitude.

Histoire :

Tzohnaka, les ailes d’obsidienne

Des heures d’errance dans cette forêt inconnue … la jeune fille, complètement désorientée marche déjà depuis plusieurs heures, à la recherche d’un endroit où passer la nuit. La soif est insupportable, sa démarche est lourde, ses jambes la soutiennent à peine et la sueur imbibe sa modeste tunique de toile. Les dernières heures furent des plus étranges et des plus éprouvantes de sa vie. Elle trébuche, son corps tremble, jamais encore elle n’avait ressentie pareilles sensations et pareille douleur. La marche devient difficile, son état ne s’améliore pas et le chemin se fait accidenté. Incapable d’appeler au secours, elle s’écroula de fatigue.

*Je dois m’arrêter, je ne …*

La jeune fille perdit connaissance. Des images lui revinrent en mémoire. Elle revit le visage blême de sa mère à l’annonce de son nom, les pleurs et les sanglots de ses frères et sœurs, les plus jeunes qui ne comprenaient et la regardaient s’éloigner. Dans les rues pavées de la cité, les habitants fixaient le convoi funeste. Des jeunes hommes, des jeunes filles, des jeunes gens à qui la vie venait à peine de sourire, marchaient droit vers la mort. Des chants s’élevaient dans l’air dans une dernière prière et une forte odeur de fer et de fumée se faisait sentir à l’approche du temple. Elle se revit montant les marches, ses jambes ne tremblaient pas, elle faisait face au sort qui lui était réservé. Un à un, elle vit tombé ses compagnons d’infortune, éventrés pour les dieux. Elle vit le vieux prêtre lui tendre la main, et l’installée sur l’autel encore chaud. La pierre frottait son dos. Puis la brulure des cordes contre sa peau. Puis le couteau. Et la chaleur du sang qui coule de son ventre. Puis une voix. Une voix profonde et forte, comme sortant de son propre corps. Les yeux grands ouverts et dans un ultime souffle, elle revit passer l’Ombre.

« Tu n’as pas eu peur, ton âme est puissante. Ton sacrifice fût précieux, jeune Tzohnaka et je t’en remercie. Ta civilisation s’effondre, les dieux se meurent, dans quelques jours il n’y aura plus rien sur cette terre. Mais par ta force, tu m’auras permis de reprendre des forces et d’exécuter ainsi ma dernière volonté. Je te donne la possibilité de vivre en mon nom dans un monde nouveau et t’offre un don divin. Tu seras en mesure de prendre la forme de mon Nahual, les ailes d’obsidienne. Tu porteras mon étendard et volera en mon nom. Mon souffle te conduira à la victoire. »
…

Une lumière éclatante sortie la jeune fille de sa torpeur. Le jour s’était levé depuis déjà un long moment et sa gorge sèche la faisait toujours souffrir. Elle s’assit et regarda ses mains. Elles tremblaient. Les membres encore endoloris elle se remit en route.