Line, simplement.

Prénom : Line

Race : Humaine / Elementaliste

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Description physique
Ni trop grande, ni trop petite, elle a des muscles fins et une figure élancer, sans trop de forme. Elle a des cheveux fins qui volent au gré du vent, couleur de feu. Et ses yeux noisette sont d’un émeraude foncé profond.
Des pommettes roses remontées, un petit nez rond et son visage arrondi décris une tête de poupée ; et ses petites lèvres dévoilent un sourire dés plus chaleureux.
Ses mains sont souvent comparer à des mains de pianistes : fine, avec de longs doigts délicats mais précis.
Tout en elle fait appelle à la grâce du vent et inspire la confiance.

Description morale
Line est douce, calme, attentionnée et délicate, mais une forme de naïveté guide ses mouvements. Elle est serviable et ne reculera jamais devant un homme en difficulté. Cependant, ce qu’elle prime avant tout, c’est le respect.
Elle croit que le monde ne pourra tenir ensemble que si chacun respecte son prochain. Elle défendra toujours les moins favorisés et tente de porter sur le monde un regard dépourvu de haine. Elle n’aime pas la violence et l’agressivité, favorisant la discussion et les négociations, mais elle n’hésitera pas à se défendre si la situation l’en oblige.
Elle a appris par la médiation et par son père la sagesse. Elle tente de ne jamais tomber dans l’excès.
Line sera toujours présente pour aider son semblable.

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Objets spéciaux non rattachée aux pouvoirs


Naga, son Léopard des Neiges.
De humeur souvent joviale et joueuse, Naga est un compagnon idéale et agréable pour les voyages.
Il lui arrive d’être maladroite et de faire des bêtises, mais quand le danger approche, ses instincts de prédateurs reprennent le dessus.
Comme seules armes, elle possède ses crocs, ses griffes et ses cinquante cinq kilos de muscle, un léopard moyen.
Ses muscles puissants lui permettent de courir vite et de faire de grand saut. Ses yeux sont perçants et sa démarche est souple.

Types de pouvoirs détaillés
Line a appris, de la sagesse de son père, à contrôler l’air qui nous entoure.
Elle crée des courants qu’elle plie à sa volonté, avec souplesse et élégance, se mouvant telle une feuille flottant dans le vent. En prenant de la puissance avec l’âge et l’expérience, elle pourra créer des bourrasques de vent jusqu’à la tornade.
Grâce à un travail intense de méditation, il lui sera possible de percevoir les vibrations dans l’air qui l’entour. Et avec plus de précision, elle pourra saisir le moindre son…

Il ne faut pas oublier que le maître de l’air utilise leur art notamment à des fins défensives, non offensives. Puisque leur culture son contre toute forme de violence, ils préfèrent éviter les combats, tout simplement.

"Airbending is all about spiral movements. When you meet resistance, you must be able to switch direction at a moment's notice."

Leur style de combat, cependant, est connu pour ses mouvements circulaires, ce qui rend difficile à l’adversaire d’attaquer directement ou par coups. Les manœuvres emploient tout le corps avec douceur, enroulement et déroulement des mouvements, utilisant des jeux de jambes dynamiques, des techniques de mains ouvertes, coups de poings et lancers.

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CHAPITRE I

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La lune éclairait le village de sa lumière argenté ronde comme une sphère, rien d’autre ne scintillait dans le ciel.
Un cri de femme perça à travers le silence de la nuit. Un cri d’effort, de souffrance… Il venait de la demeure principale du village, Yanot accéléra le pas. Pourvut qu’il ne soit pas trop tard…

Il écarta d’un mouvement sec le paravent qui donnait sur la chambre où logeait sa femme. Elle longeait là, transpirante, essoufflée… Quatre infermières à ses côtés la soutenant dans cette épreuve…
Le premier enfant était né…
Yanot eut à peine le temps de l’apercevoir qu’une des infermières l’enveloppa dans un drap propre et le mena dans la pièce à côté.

Le deuxième enfant allait suivre. Il croisa les yeux de sa femme et vit au fond de ses prunelles vertes une fièvre naissante dû à l’effort.
Il lui renvoya un regard d’amour rempli de compassion pour l’aider dans cette épreuve.

Il n’eut pas le temps de lui prendre la main que d’autres cris retentirent. Cette fois, ils venaient de l’extérieur. Des cris d’effrois et de peur. Parfois des cris de courage…
Le village était sous attaque.

Aussi vite qu’il fut rentré, Yanot s’empressa à l’extérieur du bâtiment pour défendre ses terres. Il fut surpris par le tableaux qu’il vit en sortant : la place calme et déserte était maintenant en feu. Des flammes léchaient des murs et des toits, détruisant tout. Au sol jonchaient des ruines des bâtiments détruits, et au milieu de se désordre, des corps en sang ou calcinés, où il reconnut parfois un visage familier d’un ami sans vie.
Il s’enfonça dans la bataille vers les agresseurs. Telle une feuille porter par le vent, il se faufila à travers la confusion et esquiva les attaques d’une souplesse et d’une précision incomparable.
Sans relâche, il défendit sa demeure, faisant tomber certains adversaires à ses pieds.

Mais l’âge se fait sentir, et la fatigue le rattrape… Ses mouvements se ralentirent et sa perception se brouilla. Puis il sentit un coup dans sa nuque.
Et ce fut le noir.


Il se réveilla dans la poussière et la terre. Le soleil apparaissait aux cimes des arbres alentour, à l’Est.
Sa tête était lourde et il lui fallut quelques minutes pour adapter ses pupilles à la lumière. Quelques personnes portaient secours aux blessés, d’autres débroussaillaient les débris.
Mais personne ne parlait.

Sans s’attarder sur les explications, Yanot courut vers la pièce où reposaient sa femme et ses enfants
Il écarta d’un mouvement sec le paravent qui donnait sur la chambre…
Désert.

Son regard balaya la pièce. Des traces de brûlures longeaient les mures, et les poutres étaient noires. Il ne restait rien : les meubles étaient en morceaux, les vitres étaient brisées et du matelas s’échappaient des plumes.
Yanot s’effondra devant la scène et laissa couler quelques larmes en silence…

Une des infermières s’approcha doucement. C’était celle qui avait soigné le premier enfant.
Il tourna la tête et croisa son regard. Il y vit des larmes de tristesse… Mais également une lueur d’espoir.
Ce n’est que là qu’il remarqua…
Elle tenait dans ses bras l’enfant…

Aucun mot ne fut prononcé.
Yanot pris délicatement le nourrisson et le sera fort dans ses bras… De peur qui lui arrive quelque chose aussi.

D’autres larmes coulèrent. Tristesse ou joie ? Il ne le savait pas.

L’infermière se retira.
Il resta seul avec sa fille dont les yeux verts ne pleuraient pas.
En voyant ses yeux, Yanot ne pensa qu’à un seul nom.
Celui de sa femme.
Line.

CHAPITRE II

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Ancaa, Zone montagneuse.

Les yeux fermés, au bord du vide, sur une petite passerelle de roche, Line méditait.
C’est un exercice que son père lui avait enseigné. La médiation est la clé de l’esprit : Il ne faut plus se limiter à son simple corps charnel mais laisse l’esprit voyager par delà les montagnes et la forêt.
Line pouvait rester immobile des heures. Sentir les caresses du vent sur son visage, la chaleur du soleil sur sa peau et entendre le paisible chant des oiseaux qui bercent la forêt.
Elle appréciait d’autant plus ces moments de solitude et de calme qui lui permettaient d’oublier ses préoccupations et ses questions, pour un moment.

Line vivait dés son plus jeune âge dans le village de Naïka. C’est un endroit bizarre, mais on s’y fait. Le plus étrange de tout est la magie qui règne dans l’air, odeur forte et omniprésente. Mais malgré cela, seul son père et elle étaient dotés d’un étrange pouvoir.
Ils pouvaient contrôler l’air.

Yanot, son père, ne lui avait jamais raconter d’où leur venait cette particularité, mais elle savait que cette magie n’était pas comme les autres…

Line ouvrit les yeux et se leva. Elle regarda le paysage de roche et d’arbre qui s’étendait vers l’ouest, là où le soleil rendait sa dernière révérence.
À cette hauteur, le vent soufflait fort, et il ne fallut que quelques secondes pour qu’une bourrasque de vent vienne la heurter de face. Elle aurait pu la faire tomber si Line ne s’était pas mut pour suivre le mouvement du vent.
D’un geste souple, elle intercepta avec ses mains un autre courant de vent, tourna sur elle même délicatement en guidant le courant pour le rediriger dans l’autre sens.
Non, cette magie -si magie c’était, n’était pas la même que celle qui règne à Naïka. Elle faisait partie d’elle. Quand elle jouait avec le vent, c’est comme si l’air devenait une extension de son bras.
C’est n’est pas un pouvoir à par entière. Elle était née avec.
Il est elle et elle est lui.
Et elle est vent.

Sur ceux, elle sauta dans le vide, et au moment d’atterrir, elle créa une boule d’aire qui vient freiner sa chute. Elle arriva en frôlant le sol, et se posa sans faire un bruit.
Elle s’enfonça dans la forêt le plus furtivement possible, dansant entre les arbres.
Elle devait se dépêcher, il était tard, son père allait encore la sermonner…

CHAPITRE III

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Ancaa, Village de Naïka.

Lorsque Line arriva au village, le soleil avait déjà fini sa course et se cacher derrière les montagnes jusqu’au lendemain.
Le village était calme. Elle tourna doucement la poignée de la porte et s’introduis dans la maison telle un coup de vent, sans un bruit. Elle traversa le hall sans faire craquer le plancher, puis se dirigea vers sa chambre.
Mais une soudaine lumière éclaira toute la pièce.

Son père était là, assit sur une chaise au milieu de la pièce, la fixant d’un regard dur et autoritaire. Yanot n’avais jamais levé le voix sur sa fille, ses yeux suffisaient à faire passer le message.

« Il est bien tard pour rentrer, Line. »

Line ne trouva rien à dire, elle restait debout immobile. Elle attendait, patiente…
Son père soupira.

« Je fais cela uniquement pour ton bien… »

Yanot a toujours été doux, calme et patient avec sa fille. Un père idéal qui avait su transmettre son savoir et sa sagesse.
Idéal, mais avec un défaut.
Trop protecteur.

Il n’avait jamais cessé de la protéger, de la surveiller, de la limiter… Mais Line, aujourd’hui plus que tout autre jour, désirait sa liberté.

« Père, ajouta-t-elle calmement, j’ai presque vingt ans, je peux m’occuper de moi même, tu le sais…

- La nuit, la forêt grouille d’animaux dangereux. Je ne voudrai pas qu’il t’arrive quelque chose.

- Je connais cette forêt, Père, et je sais me défendre !... »

Yanot leva la main pour lui intimer le silence. Aucun de ses arguments ne seront jamais valable.
Elle soupira de lassitude.
Sans un mot, elle s’en alla dans sa chambre, s’allongea sur son lit, et fixa le plafond d’ébène, pensive.
Qu’avait-il de l’autre côté de la forêt ? Par-delà les montagnes ?
Quel monde les entourait ?

Elle se souvient d’un chuchotement… Tout à l’heure, sur la montagne, le vent avait porté des mots du monde d’au-delà les montagnes et la forêt.
Mais que signifient-ils ?

Line se retourna sur elle-même et s’endormit.


Le matin, personne ne parlait à la table du petit déjeuner. La discussion d’hier était restée en suspend, mais personne ne voulut la reprendre.
Seule Naga, leur léopard de neige, manger sa viande tranquillement, comme si elle ignorait l’ambiance froide qui régnait.
Ils l’avaient recueillit alors qu’elle n’était qu’une boule de poile perdue dans la forêt. Malgré ses cinquante cinq kilos, ses membres puissants et ses réflexes de prédateur, ce n’était qu’une peluche face aux animaux de la forêt. Ils avaient donc décider de lui offrir un toi et de l’amour.

Line la fixa dévorant son assiette pendant quelques secondes, puis pris son courage à deux mains et annonça à voix haute :

« J’ai décidé de partir voyager. »

Elle l’avait dit sur un ton apaisé, mais les mots avaient fait leur œuvre. Yanot et Naga la fixèrent, perplexe.
Yanot soupira.

« Mais pourquoi donc ? Tu ne te plais pas ici ?
- Bien sur que si ! Mais je suis fatiguée de rester enfermé, Père…

- Enfermée ? Tu passes ta vie dans les montagnes !

- Tu sais très bien ce que je voulais dire… »

Line le soutenait du regard. Oui, il avait compris dés la seconde où elle avait parlé.
Lui aussi était passé par là…

« Je veux voir le monde ! Je veux découvrir ! Je veux rencontrer de nouvelles personnes et sentir d’autres vents sur mon visage. Père, je veux être libre. »

Il ne pipa mot. À quoi bon contester ? Elle avait surement raison.
Il baissa la tête est sans s’en rendre compte, une larme coula sur sa joue.

Une petite main vient délicatement se poser sur la sienne. Il leva les yeux et croisa ceux de Line. Des pupilles d’un vert émeraude profond, un regarde plein de compassion, de sensibilité et d’amour.

« Tu lui ressemble tellement… », balbutia-t-il.

Line avait compris sans poser de question. Il parlait de sa mère.
Elle ne connaissait pas grand-chose sur elle, mais elle savait que son père ne pouvait en parlait, sa douleur était encore trop vive, et elle respectait ce silence.
Il la pris dans ses bras et continua à pleurer en silence…

Les mots étaient prononcés.
La décision était prise.

CHAPITRE IV

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Ancaa, La forêt.

Line marchait d’un pas vif. La soleil matinale percé difficilement à travers les branches épaisses. À ses côtés, Naga. Son père, avait insisté pour qu’elle l’accompagne dans son voyage.

« Pour soulager l’esprit d’un vieil homme », avait-il dit.

Lui ne pouvait lui refuser cette dernière faveur. De plus, elles se voyait mal rester constamment seul, et Naga était le meilleur compagnon de voyage. Joueuse, agréable, parfois maladroite, elle pouvait s’avérer agressive si le besoin se faisait sentir.

Après de bonnes heures de marche, elle se trouva au bout de la forêt, et de l’autre côté de la montagne.
Elle s’arrêta pour observer. Une pleine à perte de vue. Un nouveau paysage.
Elle pris une grande inspiration et senti le vent s’engouffrer dans la montagne.
L’air n’est pas le même ici.

Elle sourit.

« Air is the element of freedom, Line… »

La dernière phrase que son père avait prononcée avant son départ raisonner dans sa tête.
Elle jeta un regard en arrière, le cœur déjà légèrement nostalgique.

« Je reviendrai, Père. »

Puis elle s’élança dans le nouveau paysage, Naga à ses cotés.
Toutes deux impatientes de découvrir la suite de l’histoire.

Validé!

Tu peux commencer à Rp où bon te semble et arriver sur O-Cross de la façon dont tu le désires!